En constituant un levier d’inclusion sociale et de vivre ensemble, la création du parc fruitier et artisanal connecté en tiers-lieu agricole dit nourricier participera au développement de l’agriculture urbaine et des aménagements en ateliers et animations. Une solution de renaturation de l’espace à proximité de bâti (végétalisation, régulation hydraulique ou encore aménagement de parc) en diversification d’arbres fruitiers en vue de contribuer à atténuer le dérèglement climatique, à restaurer la biodiversité, et à améliorer la santé et le cadre de vie des habitants via la régulation hydraulique et le stockage du carbone. 63% de la population indique qu’il est prioritaire d’accorder plus de place aux espaces verts et à la végétalisation dans les quartiers (le choix des essences sera à élaborer). La présence de l’eau et des milieux aquatiques sur l’espace : restauration du réseau hydrographique (réouverture ou renaturation de cours d’eau, reméandrage, stabilisation et reprofilage de berges), des zones humides, des zones d’expansion des crues, création de zones d’infiltration des eaux pluviales (et de désimperméabilisation des sols) impliquera des expertises précis et des études d’ingénierie préalables à la conception de projets développant des solutions fondées sur la nature, ainsi que leur évaluation dans le temps ;

Dans le cadre de la préservation et restauration des ressources naturelles préconisées dans la stratégie nationale pour la biodiversité, le Parc fruitier et artisanal connecté de Gourbeyre en Guadeloupe attachera une importante particulière au bambou. → Cliquer ici pour accéder à la page ATELIER BAMBOU


Le bambou très présent en Guadeloupe est originaire d'Asie. Il s'agit d'une espèce qui se développe en abondance aux Antilles. Elle constitue une véritable ressource pour la biodiversité d'Outremer et se positionne comme un matériau de haute distinction pour la fabrication du mobilier d’intérieur, les objets d’arts et les habitations traditionnelles.
Le bambou fait partie de la liste des 300 plantes exotiques à valoriser des milieux naturels des collectivités françaises d'Outremer.
Dans les années soixante, le bambou a été propagé en Guadeloupe. A cette époque, il avait été planté en bord de route, notamment sur le long de la D23 et D04. Ces zones se trouvent maintenant au cœur au Parc national. Le bambou a un enracinement superficiel et une grande prise au vent. Alors quand les touffes vieillissent, qu'elles comportent de nombreuses tiges mortes, elles ont tendance à pencher fortement dans les pentes. Il enrichit la diversité fleuristique originale et valorise les paysages naturels.
Une formation « Artisan bambousier » destinée à tous ceux qui veulent apprendre à travailler le bambou.de 420h est prévue sein du Parc fruitier et artisanal connecté.
1. Objectif de la formation : Cette formation a pour but d’apporter des connaissances théoriques et pratiques sur le bambou à toute personne âgée de 20 à 60 ans intéressée par le façonnage de ce matériau afin de réaliser une (ou, des) structure.s de jardin de manière artisanale, du mobilier et objets de décoration. A l’issue de cette formation, les futurs artisans seront capables d’utiliser le bambou pour fabriquer des articles comme les lits, chaises, armoires, paniers et tapis.
Dans cette perspective, il s’agira de même d’assurer le renforcement du tri à la source des plantations de bambous existantes sur le territoire de Guadeloupe et d’assurer la valorisation de ces biodéchets dits envahissants
Les apprenants renforceront leurs aptitudes sur les méthodes de post-récolte, le transport, le stockage et le traitement du bambou ainsi que sur la conceptualisation du design, l’assemblage et la finition des objets fabriqués.
Avec la possibilité d’entamer la promotion de l’utilisation du bambou pour la production de charbon de bois dans les éditions futures, il est clair que ces efforts font parties d’une initiative plus large pour donner un nouvel élan au secteur du bambou dans la région, et ainsi permettre un nouvel dynamisme à l’économie locale tout en soutenant la gestion saine et durable.

La première partie de l’étude du Parc fruitier et artisanal connecté en Tiers-Lieu s’effectuera dans sa première phase sur un hectare et prendra en compte les éléments ci-joints : Les aménagements végétaux élaborés à partir d’un drone / L’organisation structurelle écologique et naturelle / Les structures d’accueil et l'aménagement des ateliers d’artisanat / Les lumières sur ce que veut dire « jardin connecté » : L’arrosage automatique, l’éclairage du jardin connecté, les tondeuses connectées, les équipements de sécurité et les diverses économies grâce au jardin connecté. Description : La création d’un « écosystème agricole numérique » consiste à mettre en place un environnement favorable qui permette aussi bien aux entrepreneurs agricoles qu’aux agriculteurs et d’innover. Ce Parc fruitier et artisanal sera « connecté » à partir d’un plan architectural personnalisé, conçu en vidéo 3D adapté grâce à un box domotique. Une solution idéale d’aide par un assistant jardinier. Définition de la domotique : La domotique permet aujourd’hui d’automatiser l’entretien d’un jardin et toutes les tâches relatives à son bon fonctionnement.