Récemment, sous l’impulsion d’un élan citoyen, l’agriculture signe son retour en milieu urbain. Elle s’introduit dans les interstices, aborde le bâti ou s’invite sur les terrains vacants.
UNE AGRICULTURE AU PLURIEL
L’agriculture urbaine est difficile à délimiter, tant elle regroupe des activités très diverses et peut revêtir de multiples formes. De nombreux facteurs peuvent varier d’une agriculture urbaine à l’autre. C’est le cas du système économique qui sous-tend l’agriculture, qui peut être marchand ou non, et du lieu sur lequel l’activité prend place.
Les possibilités de techniques culturales sont également très larges, qu’elles soient en pleine terre ou hors-sol. L’agriculture urbaine peut employer des systèmes de distribution variés et impliquer des acteurs très divers. Il n’y a donc pas « une», mais «des» agricultures urbaines, que chacun peut se réapproprier comme il l’entend.
LES ENJEUX DE L’AGRICULTURE URBAINE
La fonction principale de l’agriculture urbaine est l’approvisionnement alimentaire. Elle répond à l’augmentation des besoins alimentaires, découlant de la croissance démographique impressionnante que connaissent les milieux urbains. Outre cet aspect, elle procure de nombreux avantages pour les villes et leurs habitants.
L’agriculture urbaine participe à rendre les villes plus durables, notamment via le développement des chaînes courtes d’approvisionnement et son soutien à la biodiversité des écosystèmes urbains. Elle offre un espace de loisir où les personnes impliquées interagissent entre elles et avec la nature. C’est également un excellent support pédagogique pour initier les plus jeunes au monde végétal comme le précise Rosan DEMEA, Président de l’association ACAGE qui se propose pour encadrer les jeunes et adultes à la pratique agricole notamment pour la création de jardins potagers.
. Préparation d’un substrat pour semis
. Bac de culture dans une école primaire
Enfin, les végétaux contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air des villes, jouent un rôle de régulateur thermique et font aussi du paysage urbain, un endroit où il fait bon vivre.
Confection d’une jardinière et un support pour plantes grimpantes
Certaines limites à cette pratique sont néanmoins à prendre en considération. Par exemple, la pollution qui contamine bien souvent les sols urbains ou l’ombre procurée par le bâti, qui peut entraver l’ensoleillement, c’est la raison pour laquelle autour du Parc fruitier et artisanal connecté le bâti restera restreint.
Lagneau A. et al., Agriculture urbaine: Vers une réconciliation ville-nature, Neuvy-en-champagne, Le passager clandestin, 2015.
Récemment, sous l’impulsion d’un élan citoyen, l’agriculture signe son retour en milieu urbain. Elle s’introduit dans les interstices, aborde le bâti ou s’invite sur les terrains vacants.
UNE AGRICULTURE AU PLURIEL
L’agriculture urbaine est difficile à délimiter, tant elle regroupe des activités très diverses et peut revêtir de multiples formes. De nombreux facteurs peuvent varier d’une agriculture urbaine à l’autre. C’est le cas du système économique qui sous-tend l’agriculture, qui peut être marchand ou non, et du lieu sur lequel l’activité prend place.
Les possibilités de techniques culturales sont également très larges, qu’elles soient en pleine terre ou hors-sol. L’agriculture urbaine peut employer des systèmes de distribution variés et impliquer des acteurs très divers. Il n’y a donc pas « une», mais «des» agricultures urbaines, que chacun peut se réapproprier comme il l’entend.
LES ENJEUX DE L’AGRICULTURE URBAINE
La fonction principale de l’agriculture urbaine est l’approvisionnement alimentaire. Elle répond à l’augmentation des besoins alimentaires, découlant de la croissance démographique impressionnante que connaissent les milieux urbains. Outre cet aspect, elle procure de nombreux avantages pour les villes et leurs habitants.
L’agriculture urbaine participe à rendre les villes plus durables, notamment via le développement des chaînes courtes d’approvisionnement et son soutien à la biodiversité des écosystèmes urbains. Elle offre un espace de loisir où les personnes impliquées interagissent entre elles et avec la nature. C’est également un excellent support pédagogique pour initier les plus jeunes au monde végétal comme le précise Rosan DEMEA, Président de l’association ACAGE qui se propose pour encadrer les jeunes et adultes à la pratique agricole notamment pour la création de jardins potagers.
. Préparation d’un substrat pour semis
. Bac de culture dans une école primaire
Enfin, les végétaux contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air des villes, jouent un rôle de régulateur thermique et font aussi du paysage urbain, un endroit où il fait bon vivre.
Confection d’une jardinière et un support pour plantes grimpantes
Certaines limites à cette pratique sont néanmoins à prendre en considération. Par exemple, la pollution qui contamine bien souvent les sols urbains ou l’ombre procurée par le bâti, qui peut entraver l’ensoleillement, c’est la raison pour laquelle autour du Parc fruitier et artisanal connecté le bâti restera restreint.
Lagneau A. et al., Agriculture urbaine: Vers une réconciliation ville-nature, Neuvy-en-champagne, Le passager clandestin, 2015.